Restauration des zones humides du Grand Albert et du Petit Coquet

Les nombreuses zones humides du Nord Isère ont une origine ancienne, puisqu’ils ont été créés par les moines Cisterciens au Moyen-Âge. L’objectif était de développer une activité piscicole extensive.

L’étang du Grand Albert est le plus grand étang forestier du département de l’Isère (environ 17 hectares) et l’étang du Petit Coquet (1 hectare) est connu comme étant le plus riche du massif du point de vue des espèces patrimoniales présentes. Le Petit Coquet est l’un des seuls étangs d’Auvergne-Rhône-Alpes où l’on retrouve trois espèces très rares et protégées de leucorrhines (une espèce de libellules).

La flore du massif de Bonnevaux est riche de plusieurs espèces végétales rares et protégées des milieux humides.

La nécessité de restauration et de gestion de ces milieux vient du fait qu’en 2008, la digue du Grand Albert s’est rompue, provoquant ainsi la vidange de l’étang du Grand Albert. De plus, le Petit Coquet commence petit à petit à être rempli de terre dans actions d’entretien sont nécessaires. Les propriétaires, en étroite concertation avec les collectivités et le voisinage, ont souhaité changer l’orientation de gestion en passant d’une gestion piscicole non contrôlée à une gestion à visée uniquement écologique.

La Fondation s’engage dans ce projet pour la sensibilisation du grand public à l’importance des milieux humides, de leur biodiversité et à l’importance de leur préservation. Ce site aura aussi une valeur d’exemple de restauration écologique.