Patrimoine naturel

Rénovation du parcours de visite de l’Harmas de Fabre

Fiche du
projet
Fiche du projet

Porteur du projet

Museum National d’Histoire Naturelle

Département

Vaucluse

Année

2021

Localisation

Sérignan du Comtat

Projet soutenu avec la Caisse régionale

Alpes-Provence

La Fondation participe à la rénovation du parcours de visite afin d’agrandir la partie accessible au public et de renforcer la dimension « Maison des Illustres ».

Ce domaine situé près d’Orange, à Sérignan-du-Comtat, est un site géré par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHM). L’Harmas est un musée labellisé « Maison des Illustres » comprenant une habitation et un jardin botanique consacrés à l’entomologiste Jean-Henri Fabre et à ses travaux.

En mars 1879, Jean-Henri Fabre achète cette superbe propriété, sur une terre non cultivée, qu’il nomme Harmas, soit « terre en friche » en provençal. Il s’y consacrera à sa passion : l’observation des insectes.

Il fera de l’Harmas le premier « laboratoire vivant de la nature » et de l’entomologie. En 1913, le président de la République Raymond Poincaré se rend à l’Harmas pour apporter l’hommage de la Nation à Fabre. Louis Pasteur ira lui aussi consulter Fabre sur place pour échanger sur les moyens de sauver le ver à soie français.

Fabre aménage son laboratoire dans l’aile gauche du bâtiment qu’il a fait construire à cet effet en 1880 et conserve le reste de la bâtisse comme lieu de vie. Le cabinet de travail est consacré à l’étude, l’observation et l’écriture. Son herbier comprend des spécimens de plantes à fleurs de la France méridionale et de la Corse, et de nombreuses cryptogames (mousses, algues), ainsi que des champignons. Parmi ces cryptogames, une majorité d’espèces microscopiques. Sa collection d’aquarelles de champignons est conservée à la bibliothèque centrale du Muséum à Paris.

Jean-Henri Fabre (1823-1915)

Au sein de sa propriété, formidable laboratoire à ciel ouvert, Jean-Henri Fabre observe sans répit la vie et les mœurs d’innombrables insectes : cigales, scarabées, bousiers, abeilles…L’Harmas fut pour lui à la fois un refuge familial et un terrain d’observation sans pareil.
« Je suis chasseur très peu expert, encore moins zélé, car l’insecte m’intéresse beaucoup plus livré à son œuvre que transpercé d’une épingle au fond d’une boîte. Tous mes secrets de chasse se réduisent à ma pépinière touffue de chardons et de centaurées. »

La Fondation soutient la rénovation du parcours de visite pour renforcer la dimension « Maison des Illustres », accroître la partie accessible au public et rendre le parcours plus complet. Une attention particulière sera portée au jardin pour l’intégrer pleinement au cheminement. Enfin, l’objectif est d’améliorer l’interprétation du travail de Fabre et son apport à l’étude de la nature et à la diffusion de l’écologie tout en mettant en place une visite plus théâtralisée et narrative.

Plus d'information

Pour en savoir plus, consultez le site de l’Harmas de Fabre.

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