Des vitraux Renaissance, témoins de l’histoire de La Châtre

Le musée Georges Sand

Installé dans l’ancien donjon des Chauvigny, le musée invite à rencontrer George Sand à travers son œuvre et ses souvenirs et à découvrir la région qu’elle décrivait dans ses romans (sa maison de Nohant se situe à quelques kilomètres). Une collection d’oiseaux témoignant des grandes expéditions naturalistes des XVIII et XIXème siècles côtoie portraits, dessins et éditions originales de George Sand et de ses amis artistes. Aujourd’hui, le musée souhaite présenter plus d’œuvres de ses collections en rapport avec l’histoire du territoire.

Les vitraux de la collégiale de La Châtre

Les vitraux de la collégiale de La Châtre représentant le martyr de Saint-Vincent sont attribués à Jean Lécuyer, « peintre-verrier » attitré de la cathédrale de Bourges pendant la première moitié du XVIème siècle. Classés monuments historiques depuis 1862, ces vitraux auraient été réalisés vers 1550 et traduisent l’importance de La Châtre à la Renaissance. La technique picturale employée témoigne de la recherche d’un « fondu » (sfumato), adapté au vitrail, et du savoir-faire d’un grand artiste.

Restaurer une future œuvre phare du musée

En 1896, l’église de la Châtre est très endommagée par la chute de son clocher.  Les vitraux sont rassemblés pour être consolidés, mais la guerre interrompt ce projet. Ils rejoignent alors les collections municipales. Avec le soutien du Crédit Agricole Centre Ouest et la Fondation Crédit Agricole Pays de France, le musée Georges Sand va faire restaurer ces vitraux pour pouvoir les exposer dans ces salles à l’occasion de sa réouverture au printemps 2019, après un réaménagement de ses réserves et de ses collections.