Conserver et transmettre des savoir-faire par la valorisation du dernier chaniter naval de Sète

Il y a un peu plus de trois siècles, Louis XIV décida d’offrir un débouché maritime au canal du Midi. Le port de Sète naquit ainsi le 29 juillet 1666 et fut fêté par des joutes nautiques depuis lors indissociables de la cité. Le port avec ses cargos, paquebots, voiliers et bateaux de pêche constitue le cœur de la ville.

La disparition progressive des chantiers navals

Sur le bord du bassin de Thau se sont longtemps côtoyés tout au long du XXème siècle les chantiers navals de Sète. Dans ce lieu, pendant des décennies, des charpentiers de marine ont scié, mis en forme, assemblé toutes ces pièces pour donner naissance à des embarcations. L’avènement du polyester dans les années 80 sonne le glas de cette profession. Petit à petit, les chantiers ferment les uns après les autres.

Préserver des savoir-faire et un patrimoine industriel

L’association « Voile Latine de Sète et du Bassin de Thau » a pour mission de sauvegarder le dernier chantier naval de la ville et de continuer à le faire vivre pour éviter sa destruction. Les savoir-faire sont transmis, les gestes sont perpétués, des bateaux sont sauvés et tout un pan de l’histoire de Sète est pérennisé. L’atelier abrite encore toutes les machines et outils nécessaires à la fabrication ou à la restauration d’unités en bois.

Le projet soutenu par le Crédit Agricole Languedoc et la Fondation Pays de France consiste à préserver un patrimoine industriel de la première moitié du siècle dernier.  L’objectif est de mettre en sécurité le hangar à bateaux avec tout le matériel et les machines d’époque qu’il abrite.