Un espace dédié à Jean Moulin à Saint-Andiol

Le berceau familial de Jean Moulin

Jean Moulin est né à Béziers, où son père Antonin enseignait l’histoire. Mais la famille revenait souvent en vacances à Saint-Andiol. Au début des années 30, Jean Moulin entreprend ainsi de dessiner l’histoire du village et réalise des vues de l’église et du château.

La base arrière de la Résistance

En 1940, lorsqu’il est relevé de ses fonctions de préfet d’Eure-et-Loir par le gouvernement de Vichy, Jean Moulin établit son domicile dans la maison familiale de Saint-Andiol. Il s’inscrit comme agriculteur à la mairie sous son identité véritable. Mais il sillonne la région sous le faux nom de « Joseph Mercier ». En octobre 1941, il rejoint la France libre à Londres. Le général De Gaulle lui confie une double mission : unir les mouvements de résistance et créer l’Armée secrète unifiée.

Au soir du 2 janvier 1942, Jean Moulin est parachuté dans les marais des Baux, avec Raymond Fassin, Hervé Monjaret et un poste de radio. Il regagne ensuite Saint-Andiol et c’est de sa maison familiale qu’il fonde le Conseil national de la Résistance. Arrêté par K.Barbie en juin 1943 et torturé au fort de Montluc à Lyon, Jean Moulin meurt le 8 juillet 1943 dans le train qui l’emmène en Allemagne. Ses cendres présumées reposent au Panthéon.

Un nouvel espace de mémoire

Depuis le printemps 2018, l’ancienne mairie abrite le Musée Jean Moulin, centre d’histoire et de mémoire. L’exposition permanente présente 200 photos rares, archives historiques, objets d’époque, films et vidéos permettant de retracer le parcours de cette grande figure de la Résistance. L’aménagement muséographique de nouveau lieu a reçu le soutien de la Fondation Crédit Agricole Alpes Provence et la Fondation Crédit Agricole – Pays de France.