Musées et écomusées

Préserver l’un des plus anciens et des plus conséquents herbiers du monde

Fiche du
projet
Fiche du projet

Porteur du projet

Museum National d’Histoire Naturelle

Département

Paris

Année

2021

Localisation

Paris

Projet soutenu avec la Caisse régionale

Ile-de-France

Numériser une collection exceptionnelle de graines et d’espèces végétales.

Entre 2008 et 2013, une large partie des planches d’herbier de plantes vasculaires ont été numérisées, de même qu’une partie des algues et mousses : les images de 6 millions de spécimens sont ainsi accessibles en ligne, ce qui est sans équivalent dans le monde.

Malgré ce travail considérable, certaines collections de l’Herbier importantes pour la recherche, comme la collection des fruits et graines de la carpothèque, n’ont pas encore bénéficié de la numérisation. Ces collections sont d’une importance majeure car ce sont les seuls témoignages consultables et vérifiables de la diversité des espèces, de leur abondance et de leur variabilité dans les différents endroits du monde et au cours du temps.

Les recherches ne sont possibles qu’en accédant aux collections avec leurs informations associées (localité, date, altitude de récolte, végétation associée, récolteur…), qui enrichissent les bases de données et rendent possibles des méta-analyses significatives. Cet accès permet à la communauté scientifique d’exploiter des informations cruciales sur la diversité botanique.
La carpothèque de l’Herbier national accueille une importante collection de plus de 25 000 échantillons de graines et de fruits originaires de tous les continents, d’intérêt scientifique, patrimonial et pédagogique majeur. Ces fruits et graines ne sont pas fixés sur les planches d’herbier car en trop grand nombre ou de grande dimension. La collection peut également présenter d’autres éléments de la plante, comme des fibres, des branches avec fruits, voire des résines.

Les objets de collections sont conservés dans des boites, bocaux ou sachets de différentes tailles et classés par famille scientifique, chaque échantillon étant accompagné d’une étiquette indiquant le nom de l’espèce, le lieu d’origine, la date de récolte et le nom du botaniste qui a récolté l’échantillon. Néanmoins, même si cette collection représente un formidable potentiel pour de nombreux projets de recherche en botanique, elle est peu utilisée et exploitée à cause de sa difficulté d’accès, numérique mais aussi physique.

Les tâches prévues par le programme sont la numérisation, puis l’informatisation, la recherche bibliographique puis le reconditionnement. 4 000 échantillons sont traités par an.

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